Noël 2009 : Benoît XVI offre au monde l’Espérance

Natale 2009: Benedetto XVI offre la speranza al mondo


"Lux fulgebit hodie super nos, quia natus est nobis Dominus".

Oggi su di noi splenderà la luce, Perché è nato per noi il Signore" Ecco il messaggio offerto al mondo intero dal Santo Padre, Benedetto XVI, che ha tenuto a trasmettere la tradizionale benedizione "urbi et orbi" alle 12 del 25 dicembre 2009 alla Piazza San Pietro. Il Papa ha insistito sulla persona di Cristo, Luce e speranza generosamente offerta dalla Madonna ai Pastori a Betlemme, poi oggi dalla Chiesa al mondo che ne ha tanto bisogno. Per cui il Papa ha alzato la voce, per richiamare il mondo al cambiamento delle condizioni di vita della gente: la Terra Santa perché ci avvenga la pace tra Israeliani e Palestinesi; Iraq e Medio-Oriente, il Zimbabwe e La Repubblica Democratica del Congo dove la situazione sociale sta peggiorando giorno per giorno....

« Apparuit gratia Dei Salvatoris nostri omnibus hominibus » (Tt 2, 11)

C’est par ces paroles de l’épître de Paul à Timothée que Benoît XVI a commencé son message de Noël Urbi et Orbi. « la grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes ». A travers ces paroles, le Saint-Père a voulu souligner l’actualité et l’universalité de la grâce que l’humanité reçoit à travers la célébration de la naissance du Christ. Car faut-il souligner que l’incarnation du Verbe de Dieu a modifié le destin du monde.

Loin d’être une simple commémoration ou un simple anniversaire, la fête de l’incarnation garde tout son effet initial et toute son efficience pour le monde d’aujourd’hui. En théologien averti, Benoît XVI a commencé par expliquer le sens de la fête de Noël et du mystère même du Christ, « lumière même qui se propage, comme le représentent bien de nombreux tableaux de la Nativité. Il est la lumière, qui en apparaissant dissout la brume, rompt les ténèbres et nous permet de comprendre le sens et la valeur de notre existence et de l’histoire. » S’il donne sens à notre monde, c’est donc dire qu’il reste l’unique espérance véritable à laquelle tous les continents, toutes les cultures, tous les pays et tous les peuples doivent plus que jamais s’ouvrir pour remédier à la liste infinie de fléaux qui les tourmentent.

Cette espérance qu’autrefois Marie a offerte aux Bergers à Bethlehem, il est du devoir de l’Eglise de l’offrir aujourd’hui aux hommes et femmes de notre temps. C’est pourquoi le Pape n’a pas manqué d’interpeller les quatre coins du monde à être plus attentifs aux misères qui détruisent l’homme. L'Appel a donc été lancé : à la « Terre Sainte, où l’horizon semble redevenir sombre pour les Israéliens et les Palestiniens », à l’Irak et au Moyen-Orient en général ; puis les habitants du Zimbabwe ; les hommes et les femmes de la République Démocratique du Congo, « spécialement dans la région tourmentée du Kivu, et encore du Darfour, au Soudan, et de la Somalie, dont les souffrances interminables sont une tragique conséquence de l’absence de stabilité et de paix ». Le même appel a été lancé à toutes les zones du monde où les droits et la dignité de l’homme sont piétinés, là où sévit l’exploitation de l’homme par l’homme, et même aux endroits où l’on connaît l’aisance même où manque l’esprit de solidarité. Comme quoi, Jésus, Noël, interpelle tous et chacun à se regarder dans le miroir et à s’ouvrir à l’espérance.

Procès de béatification de Pie XII : le débat

Processo di beatificazione di Pio XII: intorno al dibattito

Perché e chi ce l'ha con Pio XII? Tra negazione dei fatti e i motivi per cui non ha denunciato lo sterminio degli Ebrei durante la seconda guerra mondiale, c'è da vedere dove sta la verità. Eppure tanti fatti storici testimoniano a suo favore, c'è comunque da chiedersi perché cercano di cancellare tutti i fatti positivi che abbia compiuto questo Papa per salvare le vite, solo per accusarlo di "un silenzio colpevole" che comunque non sarebbe stato più efficace dei fatti concreti. C'è anche da chiedersi se fare il papa oggi richiede i sondaggi di opinione.

Qui en a réellement après Pie XII ? L’histoire réelle dont les faits témoignent en sa faveur ou l’histoire voulue par une certaine tendance ou une certaine idéologie qui a décidé de gommer les faits ? Pourtant il est bien connu que, jusqu’en 1958, des témoignages positifs sur l’action du pape en faveur des Juifs durant la seconde guerre mondiale venaient même de la part de Golda Meir, ministre israélienne des Affaires étrangères. Il est également su que c’est la pièce théâtrale « Le Vicaire », lancée en 1963 qui lance les polémiques sur les silences de Pie XII. Les autorités du KGB ne manquèrent d’ailleurs pas d’en révéler le caractère malveillant et mensonger visant à en découdre avec l’Eglise Catholique, grand opposant au pouvoir communiste soviétique.

Et pourtant on se souvient de ce diplomate, nommé Nonce Apostolique en Bavière en 1917 par Benoît XV. « Nonce à Berlin en 1920, il est ensuite nommé Secrétaire d'État, soit premier collaborateur de Pie XI. A ce poste romain, il signe en 1933 un concordat avec l'Allemagne avec un certain… Adolf Hitler. Il proteste d'ailleurs à 55 reprises entre 1933 et 1939 contre la non application par Hitler du concordat et participera à la rédaction de l'encyclique «Mit Brennender Sorge» qui condamne le nazisme en 1937. »

Il est en général condamné pour son silence dit « coupable » durant les massacres contre les Juifs dans les camps de concentration. Pourquoi ce silence n’est-il perçu que sous un angle négatif ? Les faits ne disent-il pas qu’il a été salvifique pour des millions de vie, aussi bien de catholiques que de Juifs ? Hormis cela, une fois de plus chacun essaie de tirer la couverture de son côté en refaisant l’histoire selon ses goûts et ses intérêts. Au fond, à voir comment les choses marchent aujourd’hui, on se demande si le pape ne devrait pas cesser de faire le pape, pour solliciter des votes d’opinion sur son action.

Ce que le monde attend de Copenhague

Che ci si aspetta da Copenhagen 2009?

2 settimane di summit nelle quali Copenhagen è diventata capitale mondiale dell’ambiente. I numeri considerevoli rivelano l’importanza dell’incontro delle Nazioni Unite sul riscaldamento climatico: 192 delegazioni, 45 capi di Stato, 15.000 persone accreditate, 5.000 giornalisti, 56 giornali. La preoccupazione è grande nelle menti della gente davanti all’incremento della temperatura nel 2009. Ecco perché sorgono tante domande sull’esito di questo mega summit riguardanti l’ostilità rigida degli Stati Uniti verso il Protocollo di Kyoto malgrado l’ottimismo promettente del Presidente Obama; la diffidenza e la rigidità abituale della Cina o il diritto allo sviluppo affermato dai paesi emergenti o in sviluppo…

Alors que les grands de la terre sont réunis à Copenhague au Danemark pour réfléchir et prendre des mesures adéquates à l’action contre le réchauffement climatique, bien des questions rôdes dans nos esprits. La première de ces questions est de savoir ce qu’il en sortira réellement de concret vu le scepticisme qui caractérise les puissances industrielles affirmées et montantes comme les USA ou la Chine. La seconde question est de savoir si, une fois adoptées, ces décisions accueilleront une adhésion réelle des plus grands pollueurs du monde. Et s’il fait preuve d’optimisme depuis son entrée à la maison blanche le 20 janvier 2009, Barack Obama aura-t-il réellement les mains libres pour prendre les mesures nécessaires à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans son pays ?

Le temps nous permettra d’avoir des réponses à ces questions. Toutefois, nous avons des raisons d’être sceptiques et optimistes à la fois. Par exemple, la stérilité du protocole de Kyoto signé en 1997 ; qui traduisit en engagements quantitatifs juridiquement contraignants la volonté de réduire par le respect d’un certain nombre d’engagements concrets l’émission de gaz à effet de serre. Le monde entier se souvient que les USA furent l’un des plus virulents opposants à ce protocole qu’ils n’ont jamais ratifié, contribuant ainsi à son inefficacité notoire.

De quoi accouchera donc Copenhague : d’un œuf ou d’un bœuf ? Si nul ne peut le savoir, il reste à dire qu’il convient aux grands de la planète de prendre au sérieux l’appel du Saint-Père Benoît XVI, qui lors de l’Angelus du 6 décembre dernier, a appelé à une conduite « responsable »les pauvres et les générations futures ». vis-à-vis de l'environnement pour soulager « Il convient également de regarder avec intérêt les nombreuses hypothèses de scientifiques chevronnés qui visent le soutien du politique en matière de réduction des émissions de CO2. C’est le cas de considérer deux scientifiques, John Latham et Stephen Salter qui proposent la fabrication des bateaux pour « blanchir » les nuages. Tandis que Klaus Lackner, géophysicien de l'université Columbia propose quant à lui le projet des arbres artificiels capteurs de CO2. Bien des projets existent encore et méritent l’attention des politiques et des investisseurs pour donner la possibilité aux générations futures de vivre dans une planète viable