![]() |
L
|
I
|
ntitulé en italien « Inter Mirifica: Cinquant’anni tra le meraviglie » (“Inter mirifica : cinquante ans parmi les merveilles”), le colloque a accueilli
d’éminents intervenants parmi lesquels le Président du Centre de télévision du
Vatican, Mgr Dario Edoardo Maria Viganò,
le Secrétaire Général du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales,
Mgr Paul Tighe, le Professeur Philippe Chenaux, historien et Responsable du
Centre d’Etudes et de Recherche du Concile Vatican II de l’Université
Pontificale du Latran, le Professeur Federico Ruozzi, de la Fondation pour les
Sciences Religieuses de l’Université de Bologne, ainsi que les Directeurs de
Communication de la Conférence épiscopale italienne et du Diocèse de Rome.
D
|
ans son mot introductif, Mgr
Claudio Maria Celli a mis en relief le fait que le Décret sur les moyens de
communication sociale soit né à un moment où les Pères conciliaires n’avaient
pas encore une grande attention sur les moyens de communication, ce qui en explique l’évaluation négative que plusieurs d’entre eux en ont
fait aux dires de certains historiens et spécialistes du Concile Vatican II. Il
a toutefois conclu en faisant noter la dimension prophétique du document, lequel
a inauguré un processus qui au bout de 50 ans connaît une évolution
exponentielle et prometteuse. A son tour, le Président du Centre de télévision du Vatican a
mis en relief le fait que sur le plan statistique, le Décret Inter mirifica soit le document
conciliaire qui a enregistré le plus grand nombre de "non" au vote finale. Tandis
que l’historien Philippe Chenaux fera noter que le Décret est non seulement un
point de départ, mais aussi le point d’arrivée d’une longue histoire entre l’Eglise
et les outils de communication.
M
|
ettant en évidence la grande différence du contexte socioculturel ambiant entre 1963, année de promulgation du Décret, et 2013, le Secrétaire
Général du Conseil Pontifical pour les Communications Sociales a quant à lui
tenu à relever les nuances et les insuffisances ayant caractérisé l’enseignement
du Décret Inter mirifica notamment sur la vision instrumentale des médias ; le rôle
des laïcs et le rapport entre l’Eglise et le monde, tous deux des thèmes
qui seront enrichis par la Constitution pastorale sur l’Eglise dans le monde de
ce temps.